Pour se loger, beaucoup de Français sont à la recherche du confort. Et pour une solution de facilité,  certains, privilégient souvent le logement meublé, par rapport à celui du vide. Cette situation incite les investisseurs à se pencher vers la location en LMNP, en espérant des avantages fiscaux. Mais pour ne pas se planter, il faut bien savoir le fonctionnement de la location en ce dispositif.   

La démarche à suivre pour une location en LMNP

Tout d’abord, il est nécessaire de rappeler que louer en LMNP est un pur investissement immobilier locatif, qui exige des conditions à respecter. En effet, pour y profiter, il faut que le particulier loueur ait un statut d’un LMNP, c’est-à-dire, avoir un revenu locatif maximum de 23 000 €, ou qui ne dépasse pas 50 % de ses revenus globaux par an. Il s’agit d’un acquéreur, ou d’un propriétaire d’un bien immobilier meublé. Et pour être considéré comme ce dernier, le bien, en question, doit être suffisamment équipé en meubles, et équipements, de façon que le futur locataire puisse s’y installer sans avoir meublé, ou équipé le logement. C’est-à-dire, le but, c’est que le locataire puisse vivre dans le logement, avec ses bagages personnels seulement. D’ailleurs, depuis 2015, le gouvernement a déjà dressé une liste obligatoire des meubles qu’un logement meublé doit contenir. En effet, cette liste présente certains éléments, comme, entre autres, une literie complète, des plaques cuisinières, des ustensiles de cuisine, un réfrigérateur, du matériel d’entretien, des luminaires.

Les biens concernés

Il s’agit d’un bien classique, comme une maison, ou un logement dans un immeuble, ne proposant aucun service à ses locataires, ou d’un appartement en résidence services. Pour ce dernier, il peut s’agir d’un bien neuf, ou d’un LMNP ancien, appelé également LMNP occasion, ou LMNP d’occasion. Dans tous les cas, l’investisseur doit veiller à ce que le bien meublé choisi, soit, entre autres, situé dans un quartier dynamique, bien desservi par les transports en commun, proche des commerces, des lieux de sorties, des écoles.

La location

Pour le logement classique, c’est le propriétaire, lui-même, qui s’occupe de la gestion locative. Le contrat de bail de location se fait, directement, entre le propriétaire bailleur, et le locataire, ou via une agence. Par contre, la location dans une résidence services demande une certaine condition. D’abord, comme son nom l’indique, le locataire doit bénéficier, en plus de l’hébergement, des services comme, notamment, le ménage, l’accueil, le lavage du linge ou encore le petit déjeuner. En plus, le loueur doit s’engager à louer le logement pour une durée minimale de 9 ans.

En outre, lors de l’acquisition, l’investisseur loueur doit signer un bail commercial, avec un gestionnaire exploitant de la résidence de service. Ce bail, d’une part, donne la capacité au gestionnaire de la résidence d’exploiter en sous-location le bien. Et d’autre part, il est un atout pour l’investisseur. En effet, il lui permet de se protéger, de ne pas chercher de locataires, ni collecter les loyers. C’est l’exploitant qui collecte et reverse, par la suite, à l’investisseur, les loyers, de façon trimestrielle. En fait, durant toute la durée du bail commercial, l’investisseur n’a qu’un seul interlocuteur, c’est le gestionnaire de la résidence.